Alors que le pays a entamé hier une période de deuil national de trois jours, les services du Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif ont annoncé "l'abolition du moratoire sur la peine de mort dans les cas de terrorisme".
Si les condamnations à morts sont régulières dans le pays (environ 8 000 condamnés selon Amnesty International), les exécutions ne sont plus appliquées depuis 2008.
Cette décision symbolique forte, qui se trouvait dans les projets du Premier ministre depuis son arrivée au pouvoir en mai 2013, a été motivée par l'attaque des talibans contre une école de Peshawar. Plus sanglant de l'histoire du pays, avec 148 morts, dont 132 enfants, l’attentat a laissé tous les habitants sous le choc et forcé les autorités à réagir vite.