Boeing Malaysia Airlines abattu en Ukraine, crash d’un avion taïwanais sur l’archipel de Penghu, disparition d’un MD-87 d'Air Algérie au-dessus du Mali… En l'espace de 7 jours, les drames aériens se sont enchaînés.
En pleine saison des départs en vacances, trois catastrophes aériennes se sont succédé entre les jeudis 17 et 24 juillet. Pas de quoi rassurer les phobiques de l’avion.
Jeudi 17 juillet, un Boeing 777 de la Malaysia Airlines assurant la liaison Amsterdam-Kuala Lumpur a été abattu en vol par un missile sol-air à l’Est de l’Ukraine. Les 298 passagers, dont 15 membres d’équipages, sont tués. Parmi eux, d’éminents spécialistes du sida se rendant à un colloque en Australie.
Armée ukrainienne et séparatistes pro-russe se renvoient toujours la responsabilité de la catastrophe, s’accusant mutuellement d’avoir tiré le missile. Toutefois, les indices s’accumulent contre les séparatistes. Près d’une semaine après la catastrophe, un de leur chef a reconnu que les rebelles possédaient des missiles antiaériens.
Mercredi 23 juillet, un avion de la compagnie taïwanaise TransAsia s’écrase sur une île de l’archipel touristique de Penghu, au large de Taïwan, après avoir tenté un atterrissage d’urgence.
Sur les 58 passagers présents dans l'appareil, 48 meurent. Deux étudiantes françaises, en voyage d’études à l’université nationale de Taïwan, sont tuées. Cinq personnes sont également blessées à terre, l’avion s’étant écrasé sur deux maisons. Les causes du drame sont encore inconnues, mais la presse locale pointe des conditions météorologiques désastreuses.
Le lendemain, jeudi 24 juillet, un avion d'Air Algérie assurant la liaison entre Ouagadougou et Alger disparait à l’aube. La compagnie algérienne perd le contact au niveau du Nord du Mali avec l’appareil 50 minutes après son décollage de la capitale burkinabè.
Le secrétaire d'État français aux Transports, Frédéric Cuvillier a indiqué qu'il y avait "vraisemblablement" des Français et "en nombre", à bord de l'avion. 116 passagers étaient à bord de l'avion.