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La Grande-Bretagne traque les pédophiles présumés

Photo diffusée par l'agence nationale britannique contre le crime montrant des agents en exercice, le 7 octobre 2013 [- / National Crime Agency/AFP/Archives] Photo diffusée par l'agence nationale britannique contre le crime montrant des agents en exercice, le 7 octobre 2013 [- / National Crime Agency/AFP/Archives]

La police britannique a arrêté 660 personnes soupçonnées de pédophilie, dont des médecins, des enseignants et des travailleurs sociaux, dans le cadre d'une opération de six mois sans précédent, a annoncé mercredi l'Agence nationale contre le crime (NCA).

 

Cette opération "avait pour objectif de cibler les personnes consultant des images indécentes d'enfants sur internet" mais a également débouché sur des inculpations pour agressions sexuelles, selon la NCA.

L'opération menée par la NCA en coordination avec 45 équipes de police dans tout le Royaume-Uni, a permis de "protéger plus de 400 enfants", indique encore l'Agence dans son communiqué.

Dans la plupart des cas cependant, les interpellations n'ont pas encore donné lieu à des inculpations, en raison de la poursuite des investigations.

Parmi les personnes arrêtées figurent "des médecins, des enseignants, des responsables scouts, des travailleurs sociaux et d'anciens agents de police", précise la NCA, ajoutant que "39 étaient déjà connues des services de police".

Au total, les enquêteurs ont perquisitionné 833 adresses et examiné 9.172 ordinateurs, téléphones et disques durs.

"Certaines personnes commencent par consulter des images indécentes d'enfants en ligne puis les agressent sexuellement(...) Le but de cette enquête était aussi de cibler des agresseurs sexuels potentiels", a expliqué Phil Gormley, directeur adjoint de la NCA.

Ces derniers mois, une série d'affaires de pédophilie impliquant des célébrités du show business ont éclaté au Royaume-Uni, dans la foulée du scandale Jimmy Savile, ancien animateur de la BBC, aujourd'hui décédé, soupçonné d'avoir commis des centaines d'agressions sexuelles.

Alors que des soupçons ont émergé récemment concernant des députés et hauts responsables politiques des années 1980-1990, la NCA a précisé qu'aucune des 660 personnes arrêtées n'était un membre ou ancien membre du Parlement ou membre du gouvernement.

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