Le 20 décembre, une militante Femen fait irruption seins nus dans l'église de la Madeleine à Paris et explique avoir "avorté de l'embryon de Jésus sur l'autel de la Madeleine". Une nouvelle provocation du mouvement féministe qui s'est particulièrement distingué cette année, non sans faire polémique.
A l'approche de Noël, les Femen multiplient les actions dans divers lieux religieux chrétiens. Des happenings médiatiques qui ne suscitent plus autant d'enthousiasme qu'auparavant.
En 2012, elles se déguisaient en nonnes aux seins nus pour discréditer la démarche des opposants au mariage pour tous.
Cette année, c'est un drapeau salafiste qu'elles ont brûlé devant la Mosquée de Paris. Elles ont aussi fêté le départ de Benoît XVI à l'intérieur de la cathédrale de Paris ou encore mimé un suicide.
Les mises en scènes des Femen ne passent plus. Le mouvement s'essouffle. Surtout après les révélations sur le rôle joué par un homme au profil trouble dans l'éclosion du mouvement et le départ fracassant de militantes.
Et les hommes politiques sont de plus en plus nombreux à condamner leurs manifestations. A l'instar de NKM.
Suite à leur action de ce matin, je condamne la profanation de l'église de la Madeleine par les #Femen. Stop à la provocation !
— N. Kosciusko-Morizet (@nk_m) 20 Décembre 2013
Et du maire de Paris, Bertrand Delanöé
Communiqué de @BertrandDelanoe après la nouvelle provocation des Femen à l'intérieur de l'église de la Madeleine pic.twitter.com/7WB2rNz0Zv
— Tristan Bromet (@tbromet) 20 Décembre 2013
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