Ranjit Sinha, chef de la police indienne, a déclaré mercredi qu’il valait mieux profiter du viol, puisque ce dernier ne pouvait être empêché. Ces propos scandaleux ont vite déclenché une vague d'indignation dans le pays, frappé lourdement par le fléau du viol.
Lors d’une conférence de presse, le plus haut responsable de la police a dérapé sur la question du viol, alors que ce fléau est l'une des principales préoccupations des Indiens. Comparant le viol avec les paris illégaux, il a lâché : « si l’on n’arrive pas à interdire les paris, alors autorisons-les. De même, quand on ne peut empêcher le viol, mieux vaut en profiter ».
Ces propos ont vite provoqué un tollé à travers le pays. De nombreuses voix ont réclamé la démission du chef de la police. Face à l’indignation nationale, Ranjit Sinha a présenté ses excuses le lendemain via un communiqué, en réaffirmant sa « profonde estime pour les femmes » et son "engagement" dans la lutte contre ce fléau.
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Viol collectif en Inde : les 4 accusés reconnus coupables
Nouvelle affaire de viol collectif en Inde