En direct
A suivre

Journalistes tués : une enquête encore floue

Un convoi de l'armée française au Mali, le 2 novembre 2013 [Philippe Desmazes / AFP/Archives]

Arrestations ou simples contrôles ? Deux jours après l’assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, les deux journalistes de RFI éxécutés à l’est de Kidal, l’enquête française pourrait s’avérer fructueuse.

 

Selon la gendarmerie malienne, «une dizaine de suspects» aurait été interpellés par les forces françaises et maliennes. Une information également rapportée par la directrice de RFI, mais démentie par le gouvernement français.

Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a simplement confirmé que des opérations étaient «en cours» dans des campements afin de contrôler les identités de certaines personnes.

De son côté, l’entourage du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian se trouvait plus rassurant quant à l’issue de la traque, faisant savoir que les militaires français disposaient «d'indications permettant de remonter la trace» des assassins des deux reporters.

Ces derniers auraient été poursuivis par les forces françaises juste après leurs meurtres, sur un peu plus d’un kilomètre, avant d’être perdus de vue.

 

Des renforts français

Afin d’éclaircir les nombreuses zones d'ombre planant sur les causes et les circonstances de l’assassinat, des policiers français devaient quitter Paris aujourd'hui lundi pour Bamako.

De plus, la présence française au nord du Mali devrait être accrue afin de sécuriser la région et d’éviter d’autres drames.

«Il nous reste près de 3.000 hommes français, il va sans doute falloir renforcer encore cette présence pour pouvoir faire reculer le terrorisme», a ainsi déclaré Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, hier sur Les Echos TV.

 

Journalistes tués : les assassins recherchés

 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités