Un tribunal argentin a validé vendredi l'enquête ouverte contre le vice-président Amado Boudou, actuellement président par intérim et suspecté notamment d'enrichissement illicite.
L'enquête a été validée après le rejet d'un recours en annulation présenté par un associé présumé de M. Boudou dans le cadre de ce dossier où le vice-président est accusé d'actions "incompatibles avec une fonction publique et d'enrichissement illicite", a indiqué dans un communiqué le centre de presse du pouvoir judiciaire.
"La Cour de cassation pénale a confirmé la validité de l'instruction" dans le "dossier Ciccone", stipule le texte publié sur le site internet du Centre d'information judiciaire (CIJ), dépendant de la Cour suprême.
Ciccone, aujourd'hui Compañia de Valores Sudamericana, est une entreprise d'impression de billets de banque et de documents officiels impliquée dans un scandale de corruption.
Alors ministre de l'Economie, M. Boudou est soupçonné d'être intervenu auprès du fisc pour éviter à la faillite à l'entreprise.
M. Boudou assure en ce moment la présidence par intérim durant la convalescence de la présidente Cristina Kirchner, opérée le 8 octobre d'un hématome crânien.