Maintenir la pression sur les islamistes d’Ennahda. Des milliers de partisans de l’opposition tunisienne sont descendus dans les rues de Tunis ce mercredi 23 octobre pour réclamer le changement.
Estimés à environ 10.000 par le ministère de l’Intérieur, ils ont scandé des slogans pour «la chute du régime» et la démission du «gouvernement de traîtres».
«Nous espérons que Larayedh aura le courage suffisant pour annoncer la démission de son gouvernement dans trois semaines pour sauver le pays», a déclaré Hamma Hammami, un dirigeant du Front populaire.
Cette démission devrait intervenir à l’issue d’un dialogue national entamé dans l’après-midi entre le parti Ennahda et leurs opposants. Un dialogue national, qui devrait permettre l’adoption d’une constitution, en cours de rédaction depuis deux ans, et d’un calendrier électoral.
De quoi calmer la crise politique qui sévit en Tunisie depuis trois mois et le meurtre du député d’opposition Mohamed Brahmi.
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