Sous la présidence du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, la Fondation France-Israël organise ce soir au Quai d’Orsay son dîner de gala annuel. Comme le rappelle sa présidente, Nicole Guedj, ancien ministre, l’événement célèbrera cette année le 65e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et Israël.
Quel est le rôle de la Fondation France-Israël ?
Nous travaillons aussi bien auprès des jeunes générations sur le devoir de mémoire et de transmission, en emmenant des descendants de Justes parmi les Nations en Israël, que sur l’amélioration des relations économiques ou scientifiques entre les deux pays.
Nous avons permis à des leaders du monde agricole de découvrir Israël. Nous avons aussi organisé à Paris et à Lyon, La Nuit de la Publicité Israélienne. Toutes ces actions visent à permettre aux deux pays de mieux se connaître pour coopérer.
Est-ce important pour vous que ce dîner se tienne au Quai d’Orsay ?
Le ministère de Laurent Fabius est très favorable aux initiatives susceptibles de rapprocher les sociétés civiles française et israélienne, et il soutient en cela activement la Fondation. Le ministre a à coeur d’améliorer les relations bilatérales.
Lors de sa visite en Israël au mois d’août, il a pu mesurer que son souhait d’approfondissement des relations entre les deux pays était partagé par les plus hautes autorités du pays.
Comment définiriez-vous les relations entre les deux pays ?
Elles ressemblent à une histoire d’amour. Les deux pays ont connu des relations très franches, solidaires, amicales, et, de temps en temps, quelques malentendus. La Fondation a été créée lors de la dernière visite en France du Premier ministre israélien, Ariel Sharon, en 2005.
La rencontre avec le président Chirac avait alors marqué le réchauffement des relations entre les deux Etats, que la Fondation s’attache à prolonger au sein des sociétés civiles.
Comment voyez-vous l’évolution de ces relations ?
Au beau fixe! En effet notre dîner vient annoncer le voyage du Président de la République en Israël, en novembre. François Hollande a tenu des propos particulièrement amicaux vis-à-vis de l’Etat hébreu, et fait preuve de fermeté sur la question du nucléaire iranien.
Le Chef de l’Etat a également eu des mots très forts, en rappelant que «l’antisémitisme est une abjection». Autant de gages de la qualité des relations entre les deux nations.
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