Souvent critiquée, parfois boudée, la cérémonie des Césars reste l’événement le plus attendu du cinéma français.
Pour cette 39e édition, Cécile de France aura la délicate tâche d’être – pour la première fois – la maîtresse de cérémonie et d’insuffler un peu de rythme à une remise des prix prestigieuse, mais qui comporte son lot de remerciements et de passages obligés souvent laborieux.
Trac, paillettes et précarité
La comédienne a évoqué son "trac" à l’idée de succéder à quelques spécialistes du genre comme Antoine de Caunes, Valérie Lemercier, Edouard Baer ou Gad Elmaleh. La comédienne, qui compte à son actif deux césars (Meilleur espoir féminin en 2003 pour L’auberge espagnole, Meilleure actrice dans un second rôle pour Les poupées russes en 2006), a confié être "très bien entourée" par les auteurs habituels et aussi "des amis proches, auteurs de théâtre".
Hormis cette présentation, la venue de Scarlett Johansson pour recevoir un césar d’honneur (des mains de Quentin Tarantino) devrait faire son effet dans l’assemblée, comme, à l’inverse, l’absence de l’actrice Julie Gayet, nommée pour son rôle dans Quai d’Orsay.
Enfin, à l’image des récentes Victoires de la musique, un moment devrait être réservé au combat des intermittents du spectacle pour défendre leur statut.
Un succès d’audience annoncé ?
Alors qu’Amour de Michael Haneke triomphait l’an passé avec cinq césars, la cérémonie avait moins attiré les foules qu’il y a deux ans, avec "seulement" 2,5 millions de téléspectateurs, par rapport aux 3,9 millions de 2012 (Intouchables et The Artist étaient en course).
Guillaume Gallienne et sa comédie "Les garçons et Guillaume, à table !" ou "La vie d’Adèle" d’Abdellatif Kechiche sauront-ils redresser les audiences ?
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