Business O Feminin a décidé d'investir un créneau encore peu fréquenté par les médias : celui des femmes qui entreprennent, qui prennent des initiatives et qui font bouger les repères traditionnels. Rencontre avec Véronique Forge, rédactrice en chef de ce site au beau potentiel.
Quelle a été votre intuition pour créer Business O Féminin ?
Véronique Forge : La création de Business O Féminin est partie du constat qu’il n’existait aucun support papier ou numérique qui s’adressait à la femme professionnelle. Nous avons voulu avec mon associée, Caroline Forge, créer un magazine en ligne qui parle de business, d’entrepreneuriat féminin avec une dimension internationale.
A qui s'adresse ce site web ?
Business O Féminin s’adresse à toutes les femmes qui veulent trouver des clés pour faire progresser leur carrière professionnelle et à celles qui entreprennent.
Comme l'avez-vous rubriqué ?
Nous avons plusieurs rubriques qui mettent en avant des femmes. Les « E-Girls » sont les fondatrices de start-ups de la génération Y, dans « Entreprendre au Féminin », des entrepreneures et business leaders confirmées. Nous croyons à l’intergénérationnel et à ce dialogue entre ces différentes générations de femmes. Business O Féminin propose également du coaching professionnel et des rubriques plus classiques comme la mode, la beauté, Fitness/Nutrition, Geek etc…avec toujours une approche « Guide pratique » car nos lectrices sont des femmes actives qui ont peu de temps !
Vous avez attiré des femmes prestigieuses en itw. Qu'est ce qui les a séduites ?
Je pense qu’elles ont aimé tout simplement notre différence par rapport à des féminins classiques. Nous assumons totalement notre côté business et tentons de décomplexer les femmes sur les questions d’ambition et de réussite au féminin. Nous sommes d’ailleurs partenaire media du prix EPWN ( European Professional Women’s Network) de l’entrepreneure responsable 2014.
Quel est le profil des internautes qui vous consultent ?
Nous avons une majorité de jeunes femmes entre 18 ans et 35 ans qui se reconnaissent totalement dans ce côté Business et International mais aussi d’autres générations de femmes qui aiment notre approche nouvelle du féminin.
Vous êtes installée à Londres. L'approche de Business O Feminin est-elle résolument internationale ?
Oui, dès le départ, il n’a jamais été question de faire un magazine franco-français. D’une part, parce que nous vivons dans des économies mondialisées et qu’une bonne idée aux Etats Unis peut tout à fait s’exporter en France ou ailleurs mais aussi parce que cela reflète les aspirations d’une génération ouverte sur le monde qui l’ entoure.
Quels sont vos projets de développement ?
Intensifier l’internationalisation du site avec du contenu de plus en plus en anglais, lancer une version 2 du site d’ici à la fin de l’année avec une application Smartphone et collaborer à des projets audiovisuels, certains sont d’ailleurs déjà en cours.
Quelles sont les trois femmes qui vont marquer 2014 à votre avis ?
En France, Alice Zagury, la co-fondatrice de l’accélérateur de Start-ups, The Family, elle n’a pas 30 ans et est déjà une personnalité clé de cette génération Y. Lara Rouyres, la fondatrice de The selectionist et son concept de « see it, fin dit, shop it », c’est sa seconde boite après Dealissime et sûrement un autre succès. Enfin, d’un point de vue plus sociétal, la ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem avec son projet de loi sur l’égalité Hommes-Femmes et ses actions en faveur de l’entrepreneuriat féminin.
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