Si la série "Breaking Bad" connaissait jusqu’alors un franc succès, la cinquième et dernière saison de la création de Vince Gilligan, diffusée à partir de ce soir sur Arte, l’a rendue incontournable.
Elle met un point final aux aventures de Walter White, professeur de chimie qui craque quand il apprend qu’il est atteint d’un cancer incurable. Prêt à tout pour mettre sa famille à l’abri, il se reconvertit alors dans le trafic de métamphétamines.
Avec des appréciations jamais vues (99% de satisfecit) de la part de la presse sur le site de référence Metacritic, cette saison 5 a permis à la série de faire son entrée dans le Guinness Book des records 2014.
Critiques et spectacteurs d’accord
Les journalistes ne sont pas les seuls à l’apprécier, puisque, en septembre dernier, Breaking Bad a reçu l’Emmy de la meilleure série dramatique. Une récompense vécue comme une véritable consécration venue s’ajouter à celles reçues par les acteurs eux-mêmes, Bryan Cranston (Walter White) sacré meilleur acteur en 2008, 2009 et 2010.
Les spectateurs ne s’y sont pas trompés. Entre le premier épisode de la saison 1 et le tout dernier, l’audience de la série a été multipliée par dix (de 1,4 à 10,28 millions de téléspectateurs) sur la chaîne américaine AMC. Tous ont été happés par un scénario de qualité.
«Je trouve que Breaking Bad est un véritable chef-d’œuvre», explique Alain Carrazé, directeur de l’agence 8 Art City, spécialisée dans les séries. «C’est un mélange de comédie acerbe, dramatique, particulièrement grinçante, mais aussi d’un réalisme hallucinant.» Un avis partagé par l’acteur Anthony Hopkins, qui a fait savoir qu’il était devenu fan de la série après l’avoir regardée en intégralité (62 épisodes), en seulement deux semaines.
Breaking Bad, saison 5 (1re partie), Arte, 22h20.
"Breaking bad", grand vainqueur des Emmys
Anthony Hopinkfs, fan absolu de "Breaking bad"