Très en vogue à la télévision française dans les années 1960, le catch n’est plus pratiqué aujourd’hui que dans les gymnases de province.
Pourtant, aux Etats-Unis, les chaînes de télévisions diffusent des shows titanesques. Les catcheurs sont de véritables superstars dont les combats sont scénarisés six mois à l’avance et «où tout est écrit comme dans un soap opéra», explique le catcheur Ric Drasin.
A la suite de la diffusion du film The Wrestler de Darren Aronofsky (avec Mickey Rourke en catcheur paumé en fin de carrière), Arte programme Yes, we catch !, un documentaire retraçant l’histoire du catch.
En France, quelques anciens du ring témoignent de ce qu’était le catch à leur époque et se font aujourd’hui professeur et mémoire vivante de ce type de spectacle hérité de la lutte gréco-romaine.
De l’autre côté de l’Atlantique, les caméras d’Arte ont rencontré ceux qui voient le catch comme un objet culturel et sociétal. Canonball y témoigne de sa passion née dans la lecture des comic books, puis sa fascination pour les premières grandes stars comme Hulk Hogan. Le film fait également un détour par le Mexique où les combattants masqués de la lucha libre sont élevés au rang de demi-dieux.
Soirée Catch : Yes, we catch !, Arte, 20h50, 22h30.
En photos : les stars du catch s'éclatent à Paris