Le poisson du 1er avril est-il encore à la mode dans les médias ? On pouvait se poser la question le mois dernier, car avec l’ambiance plutôt morose dans notre pays, il était possible que les Français n’aient pas vraiment le cœur à s’amuser.
Pourtant, les choses ont démarré très vite, trop vite sans doute, avec des farces faites avant le 1er avril, ce qui à mon avis n’a plus vraiment de sens. Ainsi, Carambar qui, dix jours trop tôt, annonce la fin de ses blagues.
Ou bien encore, dimanche dernier, le site internet YouTube qui fait savoir qu’il va fermer, non sans avoir précisé que la meilleure vidéo de tous les temps sera élue pour finir en beauté mais que le résultat ne serait donné que dans dix ans…
Puis, d’autres respectent la date du 1er avril. Chacun dans son domaine. La Poste, qui joue la modernité en envoyant un communiqué sur le lancement de la distribution des journaux par drone télécommandé.
Le site Rue89, très politique, avec une chronique trop sexy de Valérie Trierweiler qui aurait été interdite par Paris Match. Google, avec une info très «2.0» et le lancement d’un service pouvant reconnaître les odeurs sur le Net.
Ou encore, mon blog, forcément média, qui mettait en une le fait que la chaîne D8, forte de ses succès d’audience, allait bientôt passer en cryptée et payante.
Ce qui est surprenant, c’est de voir à quel point ces infos pourtant énormes, chacune dans son domaine, peuvent encore fonctionner et attirer des dizaines de commentaires.
Les poissons d’avril ont, visiblement, encore de beaux jours devant eux…
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