Mais pourquoi Véronique Genest est-elle allée dans On n’est pas couché, samedi soir sur France 2 ? La question reste posée, car, au final, sa prestation ne lui apporte que des problèmes.
Pourtant, on sait bien qu’il faut être sacrément costaud pour parler politique face à Aymeric Caron et Natacha Polony. Or, comme l’actrice le dit elle-même, elle est novice dans ce domaine.
Résultat, on a assisté à un jeu de massacre et on était mal à l’aise pour elle qui bafouillait et parfois s’arrêtait même au milieu de ses phrases en expliquant : «Je suis fatiguée.» Après l’enregistrement, elle confiait à nos confrères de TV Mag son désarroi face à ce qui s’était passé : «Je devais parler de mon engagement politique et des actions sur lesquelles j’ai l’intention de m’impliquer et, au lieu de ça, je me suis retrouvée devant une sorte de tribunal. C’était presque une mise à mort, j’ai eu l’impression d’être tombée dans un traquenard.»
Les sites internet Atlantico et Rue 89 utilisent le même titre dans leurs articles pour résumer sa prestation : «Le suicide cathodique de Véronique Genest.» Il faut dire qu’elle a été interrogée à la fois sur Israël, les territoires palestiniens ou l’Islam.
Les chroniqueurs ont tenu à décortiquer chacune de ses déclarations. «On a le droit d’avoir des croyances, des convictions», déclare Véronique Genest, «on a le droit de ne pas être pro-palestinien». Des propos qui font le buzz, dont je retiendrai une phrase prononcée samedi soir qui résume ce face-à-face : «La politique n’est pas un jeu !», on a pu s’en apercevoir, «ce n’est pas un jeu, mais un combat !»
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