Mais où le grand déballage va-t-il s’arrêter ? Depuis vingt-quatre heures, l’intimité de Jean-Luc Delarue s’étale une fois de plus dans les journaux, et ce n’est pas à l’initiative des journalistes, mais plutôt de ses proches.
Hier, son père a dévoilé des SMS personnels qu’il a échangés avec son fils pour montrer que, contrairement à ce qui avait été dit, il s’était réconcilié avec lui. Selon le site internet de M6 qui les a publiés, Jean-Claude Delarue «ne supporte plus que la rumeur le décrive comme un père distant, voire absent, alors que son fils s’avançait vers le crépuscule de sa vie». Il ne veut pas croire que Jean-Luc – au moment de livrer ses dernières volontés – ait exigé que son père soit «écarté» de ceux qui l’entouraient dans ses heures douloureuses. On peut ainsi lire des messages signés «ton papa qui t’aime», mais aussi des confidences plus personnelles de l’animateur, cette fois, comme «pas trop la pêche pour l’instant».
Je ne suis pas certain que Jean-Luc Delarue aurait aimé voir ces échanges livrés en pâture, pas plus que l’enquête de l’AFP qui a cherché à savoir où se trouvait sa tombe. L’AFP a en effet publié une dépêche assurant que l’animateur-producteur était enterré au cimetière de Thiais (Val-de-Marne), «dans une division où sont regroupés des caveaux de familles musulmanes». Un périmètre qui n’est pas exclusivement dédié aux musulmans. L’AFP contredit les déclarations de sa femme qui avait soutenu que son mari avait été inhumé au Père-Lachaise, le 29 août. Il y a vraiment quelque chose de malsain dans tout ça.