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Quand élus et institutions jouent le jeu des poissons d'avril

La gendarmerie nationale a publié sur Twitter la photo de sa nouvelle recrue, «Gigi», un chat renifleur «pour inspecter des lieux jusqu’ici inaccessibles».[@Gendarmerie]

La tentation est trop forte. Ce vendredi des élus et de respectables institutions n’ont pas pu s’empêcher de célébrer et partager des poissons d’avril.

A l'instar des médias qui rivalisent d'imagination pour annoncer de fausses informations, la gendarmerie nationale a publié sur Twitter la photo de sa nouvelle recrue, «Gigi», un chat renifleur «pour inspecter des lieux jusqu’ici inaccessibles».

La marine nationale, elle, a proposé de retrouver un poisson sur une carte du monde.

La ville de Lyon a annoncé pour sa part la création prochaine d'aires de fitness... pour les chats, prétextant sur son site que «70%» d'entre eux «manquent d'activités physiques». Le maire de la ville, le socialiste Gérard Collomb s'est associé au poisson d'avril en se félicitant de cette «première mondiale».

Dans un registre plus classique et avec une blague largement éculée, la Ville de Toulouse a indiqué publier son site Internet en version papier.

 

Et quand elles ne font pas de poissons d'avril, les institutions tentent de rassurer la population qui est parfois tentée de croire des blagues lancées par les médias. Comme le ministère des Finances qui a souhaité mettre fin à une nouvelle assurant qu'un bug existait dans le code source du calcul des impôts.

 

Mais le poisson d’avril le plus remarqué de ce millésime 2015 est sans nul doute celui de la RATP qui a rebaptisé avec humour 13 stations de métro. 

Une initiative saluée par la maire de Paris... qui a profité du 1er avril pour annoncer aux parisiens qu'ils pourront se baigner dans la Seine en 2024. Une information très sérieuse pour le coup.  

 

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