Le «Januhairy» est un défi populaire sur TikTok. Il invite les femmes à ne plus s’épiler pendant le tout premier mois de l’année.
Régulièrement, des challenges en tout genre émergent sur les réseaux sociaux. Le dernier en date invite les femmes à ne plus s'épiler : c'est le Januhairy, inspiré du Dry January qui concerne quant à lui la consommation d'alcool.
Des utilisatrices de TikTok semblent avoir décidé de supprimer cette «corvée» beauté de leur liste de choses à faire en 2024. «Joyeux Januhairy», ont titré certaines internautes, se montrant en train de colorer leurs poils sous les aisselles. Les sourcils épilés aussi fins que ceux de Christina Aguilera dans les années 2000 ne sont plus d’actualité. Les femmes modernes signent plutôt pour le dessus de l’œil aussi garni que celui de l’artiste mexicaine Frida Kahlo.
@queen_esie Happy Januhairy to all hairy people ! I’ve decided to post a video of my hairless self and showing my Liberated self! What a journey, from hating my body hair for over 10 years to now embracing what makes me beautiful & unique This month is Januhairy a body hair movement in January where we embrace our Body Hair and let it grow! Challenging beauty standards and reflecting on the negative impacts of them, this month we choose to empower ourselves by embracing what we were taught to hate most our lives our body hair & our bodies . . . #bodyhairdontcare #femaleempowerment #bodypositivity #bodyhair #bodypositive #mtlinfluencer ♬ original sound - Queen Esie
Se libérer de la pression sociale
Ce qui paraît être une nouvelle tendance n’en est, en fait, pas vraiment une. Le «Januhairy» est une initiative de Laura Jackson, une ancienne étudiante en arts dramatiques qui avait décidé de se laisser pousser les poils le temps d’une performance artistique.
En janvier 2019, la jeune femme partageait sur un compte Instagram dédié au mouvement sa toute première publication de l’année, le bras relevé, exposant la toison sous son aisselle. «J’ai laissé pousser mes poils pour une performance dans le cadre de mon diplôme d’art dramatique en mai 2018. Certaines parties ont été difficiles pour moi, et d’autres m’ont vraiment ouvert les yeux sur le tabou de la pilosité corporelle chez une femme», écrivait-elle à ses abonnés sur le réseau social.
Une initiative applaudie par de nombreuses femmes, qui ont été de plus en plus nombreuses à s’essayer au «Januhairy» depuis son tout premier lancement.
Désormais, le compte Instagram tenu par Laura Jackson met en avant les photographies de celles qui ont décidé de se lancer dans ce challenge.