En près d'un mois, la France métropolitaine a connu des inondations sans précédent, notamment dans le Pas-de-Calais. Météo France a enregistré un cumul moyen de 237,3 mm, un record jamais enregistré pour l’Hexagone.
Entre le 18 octobre et le 16 novembre, le territoire national a été touché par des cumuls de pluie sans exemple équivalent. «Sur les quatre dernières semaines, à l’échelle de la France, jamais de telles quantités de pluies n’avaient été mesurées», a expliqué Météo France.
En effet, le service officiel de la climatologie a mesuré un cumul moyen de 237,3 mmm en trente jours. Une grande première, «toute saison confondue», selon l’office météorologique.
Entre le 18 octobre et le 16 novembre , la France a enregistré un cumul moyen de 237,3 mm.
C’est la première fois que la France enregistre un tel cumul sur 30 jours consécutifs toutes saisons confondues.
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Ces précipitations ont été causées par une succession de passages pluvieux quasiment en continu. Le département du Pas-de-Calais en a largement subi les frais. Pour expliquer ce mauvais temps, Météo France a précisé qu’un rail de dépressions dominait le proche Atlantique «depuis un mois». Un courant atmosphérique d’altitude serait également «toujours présent dans l’hémisphère nord». Il soufflerait «d’ouest en est» et serait «dirigé sur la France».
Ce déplacement d’air serait provoqué par des différences de pression et ferait office d’une véritable «autoroute pour les perturbations». Ces dernières circuleraient donc en toute liberté. Raison pour laquelle la France est en proie à de violentes perturbations chargées en eau cet automne.
LE DERNIER RECORD REMONTAIT à 1988
Le point commun des régions épargnées est qu’elles sont toutes protégées par les reliefs, a expliqué le service de météorologie national. Cela explique pourquoi le pourtour méditerranéen et le nord-est de la Corse ont été peu touchés par les fortes pluies, qui ont pourtant sévi dans toute la France ces dernières semaines.
Le dernier record sur 30 jours avait été enregistré entre le 13 janvier et le 11 février 1988, avec des cumuls de 187,1 mm.
Si les inondations, tout comme les cyclones et les sécheresses, sont des faits naturels, ces phénomènes peuvent être amplifiés par le réchauffement climatique généré par les activités humaines.