Les tendances en matière de déco évoluent. Ce qui était à la mode hier ne le sera pas forcément aujourd’hui, encore moins demain. Architecte d'intérieur à Paris, Laurent-Olivier Gros revient sur ce qu’on peut désormais ranger dans la catégorie «has been».
Dans la chambre
On évite de recouvrir un seul mur sur quatre d’une couleur différente ou de papier peint. D’un point de vue général, une pièce où tout est identique, avec des détails qu’on retrouve partout, à l’image d’une chambre d’hôtel, c’est terminé. C’est trop froid, trop impersonnel. Ensuite, faire plusieurs chambres qui se ressemblent avec juste la couleur qui diffère, c’est non.
Dans la cuisine
Trois suspensions identiques au-dessus d’un bar ou d’une table, ça ne se fait plus. Pour les réfrigérateurs, ils doivent être intégrés sauf s’ils sont très beaux ou très techniques. Même constat pour le lave-vaisselle : il doit être discret. Pour le plan de travail, le bois brut lamellé n’est plus à la mode.
Dans le salon
Les énormes meubles laqués en faux bois qui prennent une place monumentale peuvent être mis aux encombrants, qu’il s’agisse d’une bibliothèque ou d’un meuble tv. A une exception près : ceux qui datent des années 1950. Idem pour les meubles Eames : il y en a partout, des originaux comme des copies, autant s’en débarrasser. Sur les murs, les affiches ou les photos qu’on trouve dans les grandes enseignes en plusieurs milliers d’exemplaires peuvent être mises à la cave.
Dans la salle de bain
Haro sur les couleurs fades comme le gris ou le blanc. De même, on oublie les frises, cela fait longtemps qu'elles sont has been. Pour la douche, la cabine en verre avec des portes qu’on trouve dans le commerce est à bannir.