Popularisée sur TikTok, la «démission silencieuse», est de plus en plus prisée dans les entreprises. Mais quelle est cette tendance qui s'installe dans le monde du travail ?
Un mot-clé vu plus de 65 millions de fois. C’est sur TikTok qu’est apparu le hashtag «quiet quitting» - comprendre «démission silencieuse». Sur le réseau social, les internautes font la promotion d’une approche différente du travail.
Cette nouvelle approche consiste à ne pas se surcharger de travail en n'acceptant pas des tâches supplémentaires, qui ne font pas partie de leur fiche de poste. De nombreux internautes pointent également du doigt un présentéisme abusif, qui pousserait certains salariés à faire des heures supplémentaires, même si elles ne leur seraient pas payées.
ne plus répondre aux mails après le travail
Les adeptes du mouvement font également la promotion de la cloison entre vie professionnelle et vie privée, invitant les internautes à ne pas répondre aux e-mails en dehors des heures de travail, comme cela le prévoit la loi au Portugal. Concrètement, et même si ce sont les termes «quiet quitting» ou «démission silencieuse» qui ont été retenus et popularisés, certains internautes font valoir qu’il ne s’agit donc pas réellement d’une démission, mais simplement de faire ce pour quoi l’on est payé, sans surcharge.
Ce mouvement illustre une volonté collective de privilégier un équilibre sain entre vie professionnelle et vie privée. La crise sanitaire a poussé de nombreux salariés à donner plus d’importance à leur santé mentale en ralentissant un rythme de travail parfois trop effréné.
Une étude récemment révélée par Le Parisien indiquait que 23 % des salariés de moins de 30 ans souffraient d’une mauvaise santé mentale au travail.