Litchi, figuier, roses… Les bougies parfumées sont toujours aussi tendance. Elles créent des ambiances olfactives réconfortantes et certains n’hésitent pas à en allumer plusieurs fois par jour.
Mais attention, les odeurs délicates ne signifient pas que l’air est plus respirable pour autant. En effet, les bougies parfumées peuvent générer des substances toxiques.
Dans une étude datant de 2017, l’Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) a mis en garde contre une utilisation prolongée. « La combustion de bougies et d’encens entrainent des émissions de composés volatils toxiques, tels que le formaldéhyde, le benzène, l’acétaldéhyde, l’acroléine » explique-t-elle. Autant de substances réputées mauvaises pour l’organisme et dont l'exposition prolongée peut augmenter les risques de cancer.
Elle pointe également du doigt la taille des particules qui se répandent dans l'air : « les bougies émettent des particules plus fines que l'encens, particules qui pénètrent donc plus profondément dans le système cardio-vasculaire et respiratoire. Elles émettent aussi plus d'oxydes d'azote (NOx) ».
Pour cette raison, il est recommandé de limiter la fréquence de leur utilisation et surtout « d’éviter de brûler plusieurs produits simultanément ». Après utilisation, il faut aussi veiller à aérer la pièce dix minutes.
L’Ademe met surtout en garde contre la perception que les gens ont de ces bougies. En effet, « les utilisateurs pensent majoritairement que ces produits ont un impact positif ou pas d'impact sur leur environnement ».