Le marché immobilier français est en phase de mutation. Il a subi un net ralentissement en 2023, marqué par une forte hausse des taux d'intérêt et une érosion du pouvoir d'achat des ménages. Les transactions sont toujours en baisse en 2024, alors que les conditions de crédit sont encore plus restrictives qu'auparavant.
Face à cette situation préoccupante, de nombreux investisseurs et acquéreurs potentiels s'interrogent sur l'évolution du marché dans un avenir proche. À quoi faut-il s'attendre ? Les tendances laissent-elles entrevoir de bonnes opportunités ? Tout reste à voir.
Importance de la performance énergétique
La lutte contre l'éradication des "passoires thermiques" (étiquettes F ou G) est encore plus rigoureuse. L'efficacité énergétique des logements est privilégiée par les acquéreurs. Les biens qui ne répondent pas à ces normes seront progressivement interdits à la location. Leurs prix de vente sont souvent de 15 à 20 % plus bas que ceux des logements à haute performance énergétique labellisés A ou B.
C’est pourquoi les propriétaires pensent de plus en plus à la rénovation et visitent des sites comme Hellio (https://www.hellio.com/). Ainsi, ils peuvent bénéficier de l’accompagnement d’un spécialiste en économie d’énergie.
Ralentissement des prix de l’immobilier
Il est prévu que la baisse des prix immobiliers va se poursuivre jusqu’à fin 2024. Mais cela va se faire de façon plus modérée et hétérogène. Une baisse moyenne de 4 % est attendue, avec une disparité géographique selon les régions. Dans l’Île-de-France, la chute devrait être de 6,9 % pour les maisons et de 7,3 % pour les appartements.
Au niveau des régions, la baisse sera en moyenne de 2 à 3 %. Mais les corrections peuvent être plus importantes dans les grandes villes comme Bordeaux et Lyon (-8,6 % et -8,1 % respectivement).
Prudence des acheteurs et des vendeurs
Les tendances oscillantes du marché ont un impact sur le comportement des acheteurs et des vendeurs. En début d'année, 43 % des acquéreurs se localisent dans les grandes villes, contre 36 % début 2022. Les acheteurs se recentrent prudemment sur les zones tendues et les catégories aisées.
Pour les vendeurs, les biens ne se vendent plus aussi vite à leur juste valeur qu'auparavant. Ils sont obligés de se montrer plus flexibles et ouverts à la négociation s'ils veulent conclure des affaires.
Chute des prix des logements anciens
Au quatrième trimestre 2023, les prix des logements anciens en France métropolitaine ont baissé de 3,9 %. Une baisse de 3,8 % pour les maisons et de 4,1 % pour les appartements a été enregistrée sur la même période. Le pire est à venir, puisqu'une baisse allant jusqu'à 5,5 % est probable dans les prochains mois.
Les prix des logements collectifs devraient baisser de 6 % et ceux des maisons individuelles de 5,1 %. Une tendance qui reflète probablement l'évolution des préférences des acheteurs.
Évolution incertaine du marché
La dynamique du marché d’ici la fin d’année reste incertaine. Les taux d’intérêt, après une once de détente au 1er trimestre, repartent de plus belle en réduisant la capacité d’emprunt des ménages. Sans baisse des taux, cela n'est pas de bon augure pour les investisseurs.
Le contexte économique général reste également imprévisible. Dans de telles conditions, il est difficile d'envisager un rebond significatif du marché, à moins que les vendeurs ne revoient leurs prétentions à la baisse.
Annonceur : Hellio.com
La rédaction de CNEWS n'a pas participé à la réalisation de cet article.