Il n’aura fallu que quinze jours à "The Division" pour devenir "le" jeu que les fans de multijoueur en ligne se doivent de posséder.
Véritable phénomène fédérant déjà plus d’un million de joueurs, la nouvelle licence d’Ubisoft a même généré près de 300 millions d’euros de revenus cinq jours après son lancement, le 8 mars dernier. Un record dans l’histoire de l’éditeur.
Au-delà des chiffres, "The Division" est surtout servi par une réalisation efficace et des mécaniques de jeu profondes, relançant toujours l’envie d’évoluer dans un New York dévasté, qui sert de terrain de jeu.
Une profondeur de jeu bien pensée
La Grosse Pomme a en effet été secouée par une mystérieuse pandémie qui s’est propagée lors du fameux Black Friday de novembre. Il n’aura fallu que quelques semaines pour que les habitants se déchirent et que l’ordre cède sa place au chaos le plus total. Le joueur y incarne un agent de la Division, une section armée chargée de redonner un semblant d’organisation à un Manhattan en perdition.
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Pensé comme un jeu d’action à la troisième personne, à l’instar d’un "Gears of War", le titre va plus loin en ajoutant les atouts d’un jeu de rôle. Il est ainsi possible de faire évoluer son personnage, ses capacités et son équipement. Le joueur est alors invité à ramasser divers objets trouvés au gré de sa progression. Le tout offre une profondeur de jeu bien pensée, d’autant que l’action y reste omniprésente avec des escarmouches d’une intensité rare et parfois très stratégiques.
Le jeu mêle donc habilement évolution solo et joutes multijoueur en ligne. L’ensemble étant servi par des graphismes éblouissants. Passionnant, The Division mérite son succès. Un plébiscite qui souligne que les nouvelles licences vidéoludiques, lorsqu’elles sont solides et bien pensées, n’ont aucune raison de ne pas percer.
"Tom Clancy’s The Division", Ubisoft, sur PC, PS4 et Xbox One.