Des espaces de jeu fermés, deux équipes de guerriers et des tonnes d’armes pour annihiler l’adversaire ? Les amateurs de jeu vidéo croiront reconnaître Call of Duty ou Battlefield dans cette description. Et pourtant…
Depuis quelques jours, le concept a fait son apparition chez Nintendo, pourtant réputé pour le côté grand public de ses productions. Il faut avouer qu’une différence de taille a fait son apparition. Dans Splatoon, si les joueurs se mènent une guerre sans pitié, c’est sans morts et à grands coups de… peinture.
Remporter un round est très simple sur le papier : il suffit de couvrir la plus grande surface de l’aire de jeu avec sa propre couleur. Pour y parvenir, chaque équipe de quatre joueurs – d’un côté les inkling et de l’autre les octaling – dispose d’outils plus ou moins puissants. Le concentrateur est idéal à distance mais peu couvrant. En revanche, le rouleau se révèle très efficace à bout portant.
Plus dingue, une fois la zone couverte, le joueur peut se transformer en calamar pour s’y déplacer de manière furtive et prendre alors l’adversaire à revers.
Un jeu idéal en multi
S’il est possible de se la jouer solo et d’y prendre un immense plaisir, l’intérêt de Splatoon est évidemment décuplé à plusieurs en online. Le mode permet toutes les folies, que ce soit dans en classique «guerre de territoire» ou en «défense de zone», lorsqu’il faut garder une zone de la carte vierge face aux assauts incessants.
Pour autant, Splatoon est-il le Mario Kart des jeux de tir, comme le promet son éditeur ? Seul le temps le dira, car la franchise est encore toute neuve. Mais on peut faire confiance à Nintendo pour enrichir l’expérience et en faire un incontournable sur Wii U et peut-être un jour sur les consoles portables de la marque.
Splatoon, Nintendo, exclusivement sur Wii U.