Le rappeur et influenceur Rop comparaissait vendredi devant le tribunal correctionnel de Pontoise (Val-d'Oise) pour «sévices graves ou acte de cruauté envers un animal par son propriétaire». Face à ces faits, le tribunal a requis à son encontre un an de prison.
L'affaire avait profondément choqué l’opinion publique il y a quelques semaines. En novembre 2022, un chiot de quatre mois avait été retrouvé dans un état déplorable dans le Val-d'Oise. L'animal appartenait alors au rappeur Rop qui, avec sa compagne Rocka, forment un couple «d'influenceurs». Rocka avait d'ailleurs utilisé l'animal dans un clip.
Le jugement du propriétaire de Hope a lieu aujourd’hui : la Fondation est sur place au Tribunal pour faire entendre la voix de ce chiot.
Nous donnerons le verdict du jugement et des nouvelles de cette adorable chienne très prochainement.
Un grand merci pour votre soutien ! pic.twitter.com/ZGL1q3lXFQ— Fondation Assistance Aux Animaux (@FAAOfficiel) March 10, 2023
Ce vendredi 10 mars, Rop, de son vrai nom Germain R., comparaissait devant le tribunal correctionnel de Pontoise pour maltraitance animale.
Face à lui, onze associations de défense des animaux qui se sont constituées partie civile pour défendre Texas, l'American Strafforshire terrier dont Rop s'était vu retirer la garde.
L'accusé nie avoir porté des coups
Présent lors du procès, l’homme, fragilisé par une maladie auto-immune, l’amylose, et qui se déplace avec une canne, a tenté d'avancer plusieurs explications, sans reconnaître les gestes de violence sur sa chienne, qui, après sa prise en charge par la fondation aux animaux s’appelle désormais Hope.
Voilà la photo de ces deux tortionnaires d'animaux rop et rocka, j espère que leur duo deviendra fleury et merogis . Quel honte ! pic.twitter.com/WFJQiBj4UR
— Julien Courbet (@courbet_julien) November 27, 2022
«Ce n’est pas que je n’ai rien vu, c’est qu’elle n’avait pas tout cela !», a déclaré l’accusé, d’après les propos rapportés par le Parisien. Il aurait notamment indiqué, à la procureure, avoir eu recours à un dogsitter, qui n’a pas pu être identifié par les autorités.
Face à la défense incertaine de l’accusé, les nombreuses preuves de maltraitance physique subies par la chienne et le passif de l’individu, le tribunal correctionnel de Pontoise a requis une peine d’un an de prison. Le jugement sera rendu au mois d’avril.