C’est une demande particulière qu’a fait ce chômeur britannique de 41 ans. Il a tout simplement décidé d’attaquer ses parents en justice afin de leur réclamer une pension alimentaire à vie.
Sans emploi depuis dix ans maintenant, Faiz Siddiqui vit actuellement à Londres près d’Hyde Park, dans l‘appartement de ses parents, d’une valeur d’un million d’euros, comme le rapporte le Daily Mail. De plus, le quadragénaire qui profite gratuitement de l’appartement de ses parents, pouvait également compter sur l’aide de 450 euros par semaine versée par ces derniers, soit presque 1.900 euros par mois.
Suite à une querelle familiale, son père et sa mère qui vivent à Dubaï avaient pris la décision de mettre un terme au soutien financier, et toutes les autres dépenses et factures qu'ils prenaient en charge pour leur fils. Et il faut croire que cet ancien diplômé en droit d’Oxford n’a pas apprécié puisqu’il les a attaqués en justice. Mais la Cour d’appel jugeant que les parents de Faiz «n’avaient aucune obligation légale de subvenir aux besoin de leurs enfants adultes», a rejeté la demande.
Autre fait, les juges ont également constaté que l’homme avait à l’époque, tenté de poursuivre l’Université d’Oxford malgré son diplôme en poche, leur reprochant son échec dans l’obtention des honneurs de première classe. Une affaire qu’il avait aussi perdue.
Débouté une première fois
Selon Faiz Siddiqui, qui avait été débouté une première fois par la justice, le fait d'être hébergé dans l’appartement de ses parents durant vingt ans en plus de l'argent versé, «a nourri une dépendance envers eux». Face à la dégradation des liens qu’il entretenait avec ses parents, les sommes d’argent avaient considérablement diminué.
Selon les avocats du chômeur, «M. Siddiqui a le droit de demander une pension alimentaire en vertu de la loi 1989 sur les enfants, parce qu’il est un «adulte vulnérable». Ce à quoi les avocats des parents ont répondu que «l’État ne doit pas et ne peut pas s’insérer dans ce genre de décision».
Cela pourrait avoir des conséquences puisque «ça modifierait fondamentalement la relation entre l’État et les parents, permettant à tous les adultes de les poursuivre, qu’ils habitent ou non avec eux, lorsqu’un adulte affirmerait qu’il envisage des études supérieures ou pour d’autres raisons particulières», expliquent ainsi les avocats de la famille.
Le Parlement ne considère pas qu’un enfant, et en particulier un enfant adulte, devrait pouvoir porter plainte contre ses parents lorsqu’il existe un tel différend. «Faiz Siddiqui suppose à tort que l’argent de ses parents lui revient de plein droit», mais il se trompe, selon les représentants de ses parents.