Le nouveau bourreau d'une prison de Colombo au Sri Lanka a fui jeudi dernier après avoir découvert le gibet avec lequel il aurait dû exécuter les détenus.
Ôter la vie d’un prisonnier n’est facile pour personne. Pas même pour le bourreau d’une prison de Colombo au Sri Lanka. Celui-ci, embauché en mars, a pris ses jambes à son cou à la vue du gibet, l’instrument utilisé pour l’exécution.
"Il a dit avoir peur après avoir vu le gibet […] Depuis il n'est pas revenu au travail. Je pense qu'il va nous falloir chercher un nouveau bourreau" ", a déclaré à l'AFP le responsable des prisons, Chandrarathna Pallegama.
Des démissions fréquentes dans ce métier
Cet abandon de poste n’est pas le premier au Sri Lanka. Les deux prédécesseurs de ce bourreau avaient déjà quitté leur fonction.
Au Sri Lanka, la dernière mise à mort remonte à 1976.. En l'absence de personnes à exécuter, le bourreau est généralement chargé de petites tâches administratives.
"Maintenant que ce gars est parti, nous sommes bien embêtés. Si le gouvernement décidait de reprendre les pendaisons, on ne serait pas prêts à moins de pouvoir vite remplacer le bourreau", a expliqué M. Pallegama.
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