Des médecins britanniques se sont amusés à examiner la consommation d’alcool du célèbre agent secret telle que décrite dans les romans de Ian Fleming. Leurs conclusions sont sans appel : James Bond est un alcoolique notoire.
James Bond, le célèbre agent secret créé en 1952 par l’écrivain et ancien espion britannique Ian Fleming, a un sérieux problème avec l’alcool et devrait drastiquement réduire sa consommation.
Telles sont les conclusions d’une étude scientifique menée par trois médecins anglais qui ont lu minutieusement les 14 romans de Fleming consacrés à l’agent 007 et publié jeudi par la très sérieuse revue médicale britannique British Medical Journal.
En effet, "avec 736 grammes d'alcool absorbés par semaine et l'équivalent d'une bouteille et demie de vin quotidienne, James Bond est un alcoolique notoire et certainement pas un homme à qui confier la désactivation d'une bombe nucléaire", commente la BBC.
Une consommation "nocive" selon les critères de l’OMS
"La consommation hebdomadaire d'alcool de James Bond est quatre fois plus élevée que la dose maximale souhaitable pour un homme adulte", a indiqué le Dr Patrick Davies, coauteur de l'étude.
Selon les critères de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), une consommation hebdomadaire supérieure à 210 grammes est considérée comme "excessive". Elle devient "à risque" à partir de 280 grammes, et "nocive" au-delà de 420 grammes.
Les recommandations des médecins
"Même si nous reconnaissons que la négociation avec des terroristes internationaux ou les gros enjeux auxquels est confronté 007exercent une pression qui peut conduire à la boisson, nous conseillons à James Bond de se faire diagnostiquer et de réduire drastiquement sa consommation", écrivent les médecins.
James Bond serait impuissant voire mort dans la vraie vie
Dans la réalité, le penchant de James Bond pour la bouteille lui causerait probabement une impuissance sexuelle ou des maladies du foie.
Le site du quotidien américain USA Today a quant à lui calculé l’espérance de vie de l’agent secret au regard de sa consommation d’alcool telle que décrite dans les romans de Fleming.
Il apparaît qu’avec tout ce qu'il boit et compte tenu de son mode de vie pour le moins stressant, James Bond, qui va sur ses 61 ans, aurait dû mourir à 56 ans.
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