Quand la Corée du Nord réécrit l’histoire, elle frise le ridicule. C’est en tout cas ce qu’a démontré le régime de Kim Jong-un en annonçant, il y a quelques jours, la découverte… d’une ancienne tanière de licorne.
L’information a été communiquée très sérieusement par la KCNA, l’agence de presse de l’Etat. Citant des archéologues de l’Institut d’histoire du pays, le gouvernement indique que le repaire de ce cheval à corne, héros des contes de fées, est situé à 200 mètres d’un temple de Pyongyang, la capitale.
Mieux encore, l’équidé légendaire qui l’habitait serait «celui chevauché par le roi Jumong», qui aurait fondé le royaume de Corée en 37 av. J.-C., d’après les «recherches» de Jo Hui Sung, directeur de l’Institut.
L’objectif de cette propagande est de persuader les habitants de la péninsule que Pyongyang était la capitale de l’ancienne Corée. Une manière de montrer que le régime croit dur comme fer que les Nord-coréens sont «bêtes à manger du foin».