Meurtres sordides, disparitions mystérieuses, tueurs en série, enquêtes tortueuses... Les amateurs de suspense sont servis. Voici une sélection de 10 polars et thrillers pour frissonner tout en se divertissant.
« L’outsider » de Stephen King
Accusé à tort ? Coach de l’équipe locale de baseball et citoyen respectacle, Terry Maitland est l’un des hommes les plus populaires et respecté de la ville. Mais un jour de match, sous les yeux de sa femme Marcy et de ses deux filles, l’inspecteur Ralph Anderson ordonne son arrestation immédiate pour le meurtre de Frank Peterson, un enfant de onze rsauvagement assissiné dans le parc de Flint City.
Alors que ses empreintes et son ADN ont été retrouvés sur la scène du crime, Terry continue de clamer son innocence. Et si le coupable était une sorte de force surnaturelle ? En cours d’adaptation sous forme de série par HBO, les 600 pages de «L’outsider», démontrent, s’il le fallait encore, que l’écrivain américain est le roi du suspense.
« L’outsider », Stephen King, éd. Albin Michel, en librairies le 7 février.
« Dix petites poupées » de B.A. Paris
©Hugo Thriller
Un passé douteux. Après le succès de « Défaillances », B.A. Paris revient avec « Dix petites poupées », un nouveau thriller psychologique qui met en scène une disparition aussi inquiétante que mystérieuse. Alors que Layla rentrait de vacances avec Finn, son petit ami, elle s’est volatilisée en pleine nuit, sur une aire d’autoroute. C’était il y a douze ans, et depuis, personne ne l’a jamais revu.
Si Finn dit avoir raconté toute la vérité aux policiers et à Ellen, la sœur de Layla, son passé va le rattraper le jour où ses voisins déclarent avoir aperçu la jeune femme non loin de chez lui. Et si Layla était toujours en vie ? Que s’est-il vraiment passé cette nuit-là ? Et pourquoi des petites poupées russes, souvenirs d’enfances des deux sœurs, refont-elles soudain leurs apparitions ?
« Dix petites poupées, B.A. Paris, éd. Hugo Thriller.
« Oiseau de nuit » de Robert Bryndza
©Belfond Noir
Deuxième volet des enquêtes de l’indomptable inspectrice Erika Foster, « Oiseau de nuit » embarque le lecteur sur les traces d’un serial killer qui sème la panique dans les beaux quartiers de Londres. Au cours d’une nuit caniculaire, Erika Foster est appelée sur une épouvantable scène de crime : le docteur Gregory Munro a été retrouvé mort, nu, les poignets attachés, avec un sac plastique sur la tête.
Alors que la piste du jeu sexuel qui aurait mal tourné est privilégiée, d’autres corps, dont celui d’un journaliste, sont retrouvés quelques jours plus tard dans les mêmes circonstances. Pour Erika Foster, il y a aucun doute, un serial killer rôde dans le quartier et semble tout connaître de ses victimes. Dans une ville en pleine torpeur, l’inspectrice va devoir faire preuve de sang-froid pour mettre la main sur ce tueur nocturne.
« Oiseau de nuit », Robert Bryndza, éd. Belfond noir.
« Jeu de massacres » de James Patterson
©L'archipel
L’as des massacres. Docteur en psychologie dans une faculté, Dylan Reinhart vient de publier un ouvrage de référence sur les «comportements déviants». Mais lorsque l’inspectrice Elizabeth Needham en reçoit un exemplaire, tout porte à croire qu’un tueur a pris pour cible le professeur. Une carte à jouer tachée de sang a été glissé en guise de marque page. Très vite, on apprend que ce sang est celui d’un homme retrouvé poignardé récemment à son domicile.
Le roi de trèfle retrouvé dans l’ouvrage prend alors tout son sens : elle désigne la deuxième victime de celui que les journaux surnomment déjà le « Dealer ». C’est le début d’un jeu de piste dans Manhattan, où rien n'est laissé au hasard. Les cartes s’abattent, les victimes avec, jusqu’au jour où le dealer perdra la bataille.
«Jeu de massacres», James Patterson, éd. L’archipel.
« L’empathie » d'antoine Renand
©Robert Laffont
Un grand prédateur. Spécialisés dans les affaires de crimes sexuels, Marion Mesny et Anthony Rauch, dit la Poire, tentent de mettre la main sur un violeur en série, surnommé Alpha, qui opère selon un mode inédit et ultraviolent en entrant par les fenêtres de ses victimes : «Il ne cherchait pas seulement à assouvir une pulsion mais aspirait à être médiatisé.» Mais pour le traquer, Marion et la Poire vont devoir rouvrir des plaies. Des douloureux souvenirs qui ne sont pas sans rappeler ceux du prédateur. Une enquête durant laquelle aucun ne sortira vraiment vainqueur, tous trois détruits par le même passé.
« L’empathie », Antoine Renand, éd. Robert Laffont.
«Riverdale The day before» de Micol Ostow
«La ville qui a du peps». Série américaine à succès sur Netflix, Riverdale s'offre un préquel pour tout s'avoir sur ce qu'il s'est réellement passé avant le premier épisode. A l’aube du 4 juillet, un coup de feu bouleverse la petite ville, pas si tranquille, de Riverdale. Mais à quoi ressemblait la vie des habitants avant ce terrible événement ?
Avant la mort tragique du jeune Jason Blossom, Veronica Lodge dominait Manhattan, Betty Cooper essayait de percer à Los Angeles, Jughead Jones tentait de garder le moral au sein d'une famille à la dérive, et Archie Andrews, héros des Archie Comics, était secrètement amoureux. Alternant leurs points de vue, ce préquel explore la vie de ces quatre adolescents au cours de cet été qui a tout changé. À travers des mails, communiqués, rapports divers, et retranscriptions téléphoniques, Micol Ostow raconte tout, jusqu'au coup de feu final.
«Riverdale The day before», Micol Ostow, éd. Hachette.
«L’erreur» de Susi Fox
Pour son premier roman, Susi Fox aborde un thème peu abordé dans l’univers du polar : les maternités et leurs pratiques. Alors que la grossesse de Sasha se déroule à merveille, elle doit soudainement subir une césarienne d’urgence. À son réveil, elle demande immédiatement à voir son enfant en pensant vivre un instant magique. Mais son accouchement se transforme en cauchemar. La jeune mère n’a aucun doute, le nourrisson qu’on lui amène n’est pas le sien. Si les médecins, infirmières, et même son mari tentent de la convaincre qu’il s’agit bien de son enfant, l’instinct d’une mère ne trompe pas. Mais alors, où est passé son enfant ?
«L’erreur», Susi Fox, éd. Fleuve.
«Prends ma main» de Megan Abott
©Le Masque
Jeune chercheuse en physique, Kit est en passe d’obtenir le poste dont elle a toujours rêvé auprès de son mentor au Laboratoire Severin. Mais une nouvelle recrue vient perturber ses plans. Une rivale qui n’est d’autre que Diane, sa meilleure amie du lycée, perdue de vue depuis plusieurs années. Dix ans durant lesquels Kit s’est efforcée d’oublier le lourd secret qu’elles partageaient. Mais la compétition devient un jeu dangereux quand le passé refait surface. Un roman psychologique signé Megan Abbott sur la capacité d’un secret à souder une amitié pour toujours. Ou presque.
«Prends ma main», Megan Abbott, éd. Le Masque.
«Rires de poupée chiffon» de Philippe Rouquier
©Carnets nord
Prix du premier roman du festival du polar de Beaune 2017 pour «Tant pis pour le sud», Philippe Rouquier, publie «Rires de poupées chiffon», un nouvel opus noir et singulier sur la séparation d’un couple, qui décide de faire de leurs derniers moments de vie commune, une performance macabre. Une œuvre dont ils sont les seuls spectateurs, jusqu’à ce qu’un témoin s’invite dans leur spectacle sans les prévenir, mettant en péril leur intimité.
«Rires de poupée chiffon», Philippe Rouquier, éd. Carnets nord.
«Un homme parfait» de Jo Jakeman
©DR
Une vengeance sous contrôle. Effrayant manipulateur, Phillip, le mari d’Imogen, a l’apparence d’un homme parfait. Mais Imogen connaît sa vraie nature. En pleine instance de divorce, Phillip lui donne deux semaines pour quitter la maison, faute de quoi il demandera la garde de leur enfant. Après une grosse dispute, Imogen décide de l’enfermer à la cave. Si la situation semble sous contrôle, l’amour d’une mère pour son enfant n’a pas de limite. Mais celui d’un homme violent, prêt à tout pour sauver sa peau non plus. Entre trahisons, mensonges, et révélations surprenantes, Jo Jakeman, signe un premier roman qui fait froid dans le dos.
« Un homme parfait », Jo Jakeman, en librairie le 1er février, éd. Black Lab.