Le domaine de Chantilly présente Peindre les courses, la première exposition consacrée à la naissance de la peinture des courses hippiques, en France et en Angleterre. Au total, près de 80 œuvres – peintures, dessins, sculptures, photographies et films – illustreront ce thème de la fin du XVIIIe siècle à la fin du XIXe siècle.
Trois artistes majeurs articulent l’exposition. Les visiteurs découvriront dès leur arrivée les scènes au galop et les portraits de chevaux de George Stubbs, qui a donné au Sporting Art - un genre artistique spécifiquement anglais alors peu considéré - ses premiers grands chefs-d’œuvre.
©RMN-Grand Palais (musée du Louvre)/Gérard Blot
Mais aussi le peintre français Théodore Géricault et son majestueux Derby de 1821 à Epsom. Saisie dans un «galop volant», cette toile constitue la pierre angulaire de l’exposition. La vingtaine d’œuvres de l’artiste, réunies pour l’exposition, constituent une véritable plongée dans la peinture au tournant des années 1830, entre France et Angleterre.
©RMN-Grand Palais (musée du Louvre)/Philippe Fuzeau
Passionné par l’univers équestre et soucieux du monde qui l'entoure, Edgar Degas en a lui aussi fait le sujet de nombreux tableaux, dont sa toile Le défilé, dans laquelle il prend le parti original de représenter autant les chevaux que le public.
©RMN-Grand Palais (musée d’Orsay)/Hervé Lewandowski
Toutes ses oeuvres se répondent dans une scénographie bien pensée, où le jeu de courbes et de lignes droites rend compte de l'élan du cheval au galop et du parcours du champ de courses. Enfin, le parcours s’achève par une pièce blanche où l’image s’anime enfin. C’est le début du cinéma.
©RMN-Grand Palais (musée du Louvre)/Jean-Gilles Berizzi
Peindre les courses, jusqu’au 16 octobre, Le Jeu de paume, Domaine de Chantilly (Oise).