Présentée comme le futur de la téléphonie, la 5G ne servira pas qu'à transférer des données via smartphones. Alors que les différents acteurs des télécommunications planchent sur l’installation de ce réseau à l’horizon 2020, d’autres entrevoient déjà des utilisations très diverses.
Que se soit l’interaction entre les véhicules intelligents sur la route, la gestion de drones à distance, la communication entre les objets connectés, des systèmes haute sécurité pour le trading financier ou encore la couverture en très haut débit de zones inaccessibles pour la fibre optique, plus aucun domaine ne pourrait s’en passer à l'avenir.
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«Cela peut sembler être de la science-fiction, mais la 5G correspond réellement à des besoins et va permettre de réduire les coûts de certaines infrastructures», souligne Laurent Fournier, directeur général de Qualcomm France, société américaine spécialisée dans la technologie mobile et leurs solutions. Ce sera notamment le cas en matière de robotique, puisque les futurs systèmes pourront notamment fonctionner sans câbles.
Un réseau plus rapide et plus stable
En outre, si la 4G permet de faire fonctionner de 300.000 à un million d’équipements connectés sur plusieurs kilomètres carrés, la 5G devrait en gérer plus d’un million par km2 et sera beaucoup plus stable. Pour les particuliers, il sera par exemple possible de télécharger un film en HD en une seconde sur son mobile, tandis qu’un tel réseau pourra répondre à l’explosion du streaming en Ultra HD.
Au delà de l’aspect serviciel, la course à la 5G répond aussi à un besoin économique. Les pays «ne devront pas rester à la traîne, sous peine de voir s’exiler les sociétés qui veulent rester compétitives», prévient Laurent Fournier. Un aspect que l’UE à compris en demandant à chaque pays membre d’équiper au moins une ville en 5G d’ici à quatre ans.