L'agence américaine chargée de la sécurité routière a jugé que le système de conduite autonome de la Google Car pouvait être considéré comme un conducteur à part entière.
C'était l'une des principales entraves au développement de la voiture sans conducteur de Google. La "National Highway Traffic Safety Administration" (NHTSA) a estimé, dans un courrier publié la semaine dernière, que l'intelligence artificielle de la Google Car pouvait faire office de conducteur.
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À terme, la réglementation, qui stipule la présence d'un conducteur dans le véhicule, devrait donc être modifiée ou tout du moins actualisée pour prendre en compte les ordinateurs de bord des voitures autonomes. Une décision qui ouvre la voie à leur possible homologation et peut-être à un permis de conduire pour ces modèles sans volants ni pédales.
Au début de l'année, Barack Obama avait annoncé un plan d'investissement de 4 milliards de dollars (3,55 milliards d'euros) sur dix ans pour accélérer le lancement des voitures autonomes sur les routes américaines.
Néanmoins, il reste encore de nombreuses questions à régler avant de voir ces véhicules du futur emprunter les routes. Et notamment le fait que le pilotage automatique de la Google Car, qui utilise caméras, radars, capteurs et récepteur GPS, soit aujourd'hui incapable de comprendre les indications d'un agent de police.