Lancés comme les nouveaux amis de l’homme en 1999, les chiens robots de Sony connaissent aujourd’hui une fin de vie qui peut s’avérer difficile pour leurs propriétaires. A tel point que les Aibo, vendus à 150 000 exemplaires dans le monde, ont droit à de véritables services funéraires au Japon, rapporte le Wall Street Journal.
Une cérémonie a même été organisée dans un temple pour dire adieu à dix-huit d’entre eux. Pourtant, ces robots restent réparables. Si leur production a cessé en 2006, Sony a ouvert une clinique il y a un an, pour changer leurs petits organes électroniques.
Problème, ce lieu est débordé par les demandes de maîtres inquiets, qui doivent parfois attendre plusieurs mois avant de récupérer leur bête. Près de 200 Aibo figurent sur la liste d’attente pour y être soignés.
Vieillesse
Autre souci, les pièces n’étant plus produites, celles-ci se font de plus en plus rares. Parmi les plus recherchées, on compte celles liées aux articulations.
Au-delà de ce phénomène, la vieillesse des Aibo traduit ce à quoi notre société sera confrontée dans un futur proche, avec des services après vente qui pourraient avoir le même rôle que des pompes funèbres pour accompagner les familles.