Alors que les Français passent en moyenne 80 % de leur journée à l’intérieur d’un espace clos ou semi-clos, maisons et bureaux concentrent la plupart des polluants que l’on respire. Une nouvelle génération d’objets connectés entend contribuer à améliorer la qualité de l’air.
S’il est conseillé d’aérer 10 minutes par jour pour rendre la pièce plus saine, ces appareils vont plus loin en rendant plus efficaces nos comportements.
C’est le cas du Foobot, de la start-up française Airboxlab. Ce petit objet blanc se pose sur une table ou une étagère, et analyse une trentaine de composés organiques volatils, comme le formaldéhyde ou le benzène. Des éléments qui peuvent être responsables d’irritations, de maux de tête, voire de maladies respiratoires.
Couplé à une application smartphone, Foobot lance une alerte clignotante rouge, qui rend compte des différents polluants; laissant les utilisateurs trouver la source de ce danger et agir en conséquence. Il peut aussi constater à quel moment interviennent les pics de pollution et conseiller d’aérer la pièce à une heure précise, et pendant un certain temps pour plus d’efficacité.
Airboxlab
Des capteurs de plus en plus précis
Parallèlement, la société française Withings a lancé Home, une caméra connectée pour surveiller un lieu, mais qui dispose aussi de capteurs. Moins spécialisée que le Foobot, elle témoigne d’un avenir florissant pour ce type d’objets. "D’ici à dix ans, ces appareils seront de plus en plus précis, prédit Jacques Touillon, cofondateur d’Airboxlab. Encore plus miniaturisés, ces capteurs seront intégrés à d’autres objets, voire présents dans chaque pièce".
Foobot, Airboxlab, 169 € en précommande jusqu’à la fin février, puis 199 € / Home, Withings, 199,95 €.