La frontière entre la réalité virtuelle et la "vraie vie" se réduit de jour en jour. Alors que les premiers casques permettant de découvrir un univers en 3D se développent, les spécialistes du secteur font tout pour tromper nos sens (vue, toucher, ouïe) et nous immerger encore plus dans ces mondes fictifs.
Lors du salon CES de Las Vegas, qui s’est tenu la semaine dernière, la société américaine Oculus VR, leader de ce domaine encore en devenir, a présenté ses dernières innovations compatibles avec le modèle Crescent Bay. Un casque qui pourrait être commercialisé cette année auprès du grand public, et ouvrir l’ère très attendue de la réalité virtuelle pour tous.
L’art difficile du toucher
La start-up Nimble VR vise à nous faire "toucher l’irréel". Une petite caméra frontale posée sur le casque permet de suivre ses mains et de les matérialiser virtuellement afin de les voir et d’effectuer des actions, comme prendre un verre. Une technologie mise au point par des spécialistes de la motion capture.
Plus loin, la société américaine Dexta Robotics planche sur une "exomain". Ce gant mécanique, bardé de capteurs motorisés, permet d’avoir l’impression de toucher l’objet en ressentant même son poids.
Un son immersif à 360°
Autre aspect important, l’immersion sonore. Les Français de 3D Sound Labs ont présenté leur casque Neoh, qui permet de percevoir le son à 360 °.
"Ce qui amène l’émotion, c’est le son", souligne Dimitri Singer, patron de la start-up. Des capteurs permettent de suivre les mouvements de la tête et corrigent en temps réel les diverses sources sonores. En rapprochant celles-ci ou en les éloignant, ou en différenciant la gauche de la droite.