Alors que les montres et bracelets connectés fleurissent, une autre révolution technologique se prépare… dans le milieu du textile. Les vêtements 2.0 se dévoilent aujourd’hui de manière timide, mais ils témoignent de l’infiltration des technologies.
Toujours plus discrètes et miniaturisées, celles-ci autorisent les créateurs de mode à glisser de nouvelles fonctionnalités (GPS intégrés dans une manche, écouteurs audio dans un bonnet, trackers d’activité dans un blouson, un bonnet ou un T-shirt). Selon l’Observatoire des textiles techniques, ce marché pourrait atteindre environ 1,5 milliard d’euros en 2015.
Une seconde peau électronique
L’équipementier japonais Asics, spécialisé dans le sport, vient d’ailleurs d’annoncer cette semaine un partenariat avec la société française Cityzen Sciences. Cette dernière est experte dans ce domaine et a mis au point notamment le fameux D-Shirt (Digital) testé par les joueurs de foot de Saint-Etienne et le Stade Toulousain. Leur objectif commun est de lancer l’an prochain un maillot connecté, pour permettre aux adeptes du running de suivre leurs performances.
Si cette seconde peau électronique n’a pas encore été dévoilée, le PDG de Cityzen Sciences, Jean-Luc Errant avoue travailler sur des prototypes où «le fil électrique est parfaitement intégré dans le textile et autorise le lavage. «On ne voit pas la différence avec un T-shirt banal, et on ne sent quasiment rien au toucher ni au corps», souligne-t-il.
©Cityzen Sciences
Récupération de l'énergie corporelle
Plus loin, une prochaine génération d’habits connectés pourrait également ne plus avoir besoin de batteries. La solution envisagée porte le nom de «récupération énergétique corporelle», et permettrait d’alimenter des capteurs fonctionnant avec très peu d’énergie.