En multipliant les initiatives visant à favoriser son développement, le golf hexagonal continue d’élargir son public.
En septembre 2018, la France accueillera pour la première fois la Ryder Cup. Ce trophée récompense le vainqueur d’un match opposant deux équipes de golfeurs, l’une européenne, l’autre américaine. Le secteur compte sur cette prestigieuse compétition pour poursuivre la démocratisation du sport qui compte désormais 800 000 pratiquants réguliers et 407 569 licenciés. Autre événement de taille : après plus d’un siècle d’absence aux JO, le golf fera son retour à Rio cet été. Un symbole fort qui devrait contribuer au regain de sa popularité dans notre pays.
Depuis quelques années, ce sport élargit son public en s’adaptant aux besoins des amateurs désireux de s’y adonner à peu de frais. L’essor des terrains dits «compact» ou «pitch and putt» (du nom des clubs utilisés) y a contribué. Ce sont des parcours plus courts, accessibles en transports en commun et aux petits budgets. Ils permettent des parties rapides sur un 9 ou 18 trous (entre 45 min et 1h30). Sur place, on y paye un «green-fee», un tarif unique pour une partie, une journée ou une semaine, qui coûte en moyenne entre 15 et 50 euros. On peut aussi s’y inscrire à l’année pour des forfaits compris entre 600 et 800 euros.
Le Pass Go For Golf permet, pour 59 euros par mois, l’accès à quatre heures de cours collectifs, la mise à disposition de matériels, quatre seaux de balles à utiliser en dehors des leçons et une attestation de participation. Enfin, l’un des éléments qui participent au succès du golf est sans conteste les somptueux espaces verts. Les structures françaises s’efforcent de réduire la consommation d’eau nécessaire à l’entretien des greens et adoptent des pratiques favorisant le respect de la biodiversité.le salon invite les licenciés pour fêter son anniversaire