Le scénario est digne d'un film de série B. Deux tarentules mesurant de 10 à 20 centimètres de diamètre ont semé la panique parmi les passagers d'un vol Air Transat reliant Punta Cana (République Dominicaine) et Montréal, au Canada.
Des cris de terreur ont accueilli le message de l'équipage annonçant que les deux araignées vénimeuses se promenaient en liberté dans l'appareil. Le personnel a alors demandé aux passagers de rester à leur place, de couvrir leurs jambes et de garder leurs chaussures aux pieds. Le voyage s'est alors transformé en cauchemar, les deux tarentules n'ayant été retrouvées qu'à la fin du voyage. L'une a été capturée par un passager, alors que l'autre a été récupérée par un agent de sécurité une fois que l'avion avait atterri à l'aéroport Trudeau de Montréal.
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Aucune procédure prévue pour ce type de cas
Un passager a reçu des soins après avoir affirmé que l'une des araignées avait escaladé ses jambes. Selon le syndicat du personnel de la compagnie Air Transat, l'équipage «a fait ce qu'il fallait pour calmer les passagers». Il a toutefois admis qu'aucune procédure particulière n'avait été prévue pour gérer ce type de situation, ce qui serait corrigé à l'avenir.
De leur nom scientifique Phormictopus cancerides, ces tarentules sont très répandues en République Dominicaine et en Haïti. Vénimeuses, leur morsure n'est toutefois pas mortelle dans la plupart des cas, sauf en cas d'allergie par exemple. Elles pourraient avoir été dissimulées par un passager dans ses bagages, dans l'intention de les revendre. Elles font en effet l'objet d'un marché noir très lucratif.
Si les passagers s'en sont sortis avec plus de peur que de mal, ils auront en tout cas une drôle d'histoire à raconter à leurs proches. Ils ont en effet vécu plus ou moins le scénario du film «des serpents dans l'avion», nanar ultrapopulaire mettant notamment en scène Samuel L. Jackson.