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Canada : la police met en garde contre une "veuve noire" remise en liberté

La vieille dame, en fauteuil roulant et d'apparence tranquille a un lourd passé criminel impliquant à chaque fois maris et amants. [Capture d'écran YouTube / @AdvocateDaily]

La police d'Halifax (Canada) a mis en garde vendredi 18 mars les habitants de la région contre la libération de Melissa Ann Shepard, une "veuve noire et délinquante à haut risque" de 80 ans, ayant purgé plusieurs années de prison pour avoir tué ou dépouillé maris et amants.

La vieille dame, en fauteuil roulant et d'apparence tranquille, a fini de purger une peine de trois ans et demi de prison pour avoir empoisonné son quatrième mari, Fred Weeks lors d'un voyage en 2012. Admis à l'hôpital à l'époque des faits, il avait alors survécu.  

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Mais Shepard a un lourd passif criminel. Avant cela en effet elle avait déjà été condamnée pour avoir drogué son ex-mari Gordon Stewart, avant de lui rouler dessus avec sa voiture, en 1991. Condamnée à six ans de prison, elle avait été libérée par anticipation puis avait déménagé en Floride, aux Etats-Unis, où elle avait fait connaissance de Robert Friedrich. Ils se sont mariés en 2000, puis la santé de l'homme a subitement décliné. L'homme, dont les comptes en banque avaient été entièrement vidés, est officiellement mort d'une crise cardiaque en 2002.

Peu après, en 2003, Melissa Ann Shepard avait rencontré sur un site internet Alex Strategos, 73 ans. Le jour où ils ont emménagé ensemble, il a été hospitalisé pour soigner plusieurs blessures, y compris à la tête. Des incidents qui se sont reproduits à sept reprises en deux mois. Après plusieurs examens, les médecins ont découvert de la drogue dans l'organisme du compagnon de Shepard dont le compte en banque avait été vidé entre temps. La vieille dame avait été condamnée à cinq ans de prison en Floride et expulsée à sa sortie vers le Canada.

Risque de récidive

Lors de sa libération vendredi, la police a rappelé au public les diverses conditions qui lui ont été imposées par la justice. "Une délinquante à haut risque réside dans notre communauté", ont insisté les autorités indiquant que la "veuve noire", comme elle a été surnommée au Canada, ne doit pas avoir accès à Internet, où elle trouvait ses proies, ni contacter les familles de ses victimes, ni même développer de relations intimes avec qui que ce soit, tant que la police n'aura pas identifié et communiqué avec la personne concernée.

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