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Municipales anticipées : le RN s'empare de la ville de Rognac, première victoire dans les Bouches-du-Rhône depuis 30 ans

Le maire élu, Christophe Gonzalez, se présentait sous une double étiquette «union des droites». [@J_Bardella/Capture X]

Le Rassemblement national a remporté, dimanche 24 novembre, l'élection municipale partielle à Rognac, dans les Bouches-du-Rhône. La commune de quelque 12.000 âmes est la première du département à basculer dans l'escarcelle du parti depuis 1997.

Une victoire loin de passer inaperçue. A la faveur d'une élection municipale partielle, le Rassemblement national a remporté, dimanche, la ville de Rognac (Bouches-du-Rhône) et mis à sa tête Christophe Gonzalez.

Ce dernier se présentait sous une double étiquette «union des droites» RN-RPR, la formation construite par le député et délégué départemental RN Franck Allisio.

Le nouveau maire a remporté l'élection avec 38,05% des voix à l'issue d'une quadrangulaire, la commune ayant dû organiser des élections municipales anticipées à la suite de la démission d'une dizaine de conseillers municipaux sur fond de mauvaise gestion financière de la mairie divers-droite.

C'est la première fois que le RN remporte une ville dans le département depuis près de trente ans. Les dernières victoires du parti datent de 1995 à Marignane et de 1997 à Vitrolles. 

«Belle victoire pour le Rassemblement national»

Franck Allisio a salué auprès de l'AFP «une victoire historique», ajoutant qu'il s'agissait d'«un message fort» pour les municipales de 2026. «Ca montre que quand on joue une élection à la régulière, c'est-à-dire sans que personne ne se fasse acheter entre les deux tours, on gagne !», a-t-il encore appuyé.

Même son de cloche pour Jordan Bardella, le président du RN, qui a acclamé sur le réseau social X, «une victoire de très bon augure pour les municipales de 2026.

Pour la maire sortante, Sylvie Miceli-Houdais, interviewée par la Provence, «le paysage politique ressemblera à ça en 2026».

Cette dernière s'était retrouvée troisième du scrutin avec plus de 17% des voix. Willy Nicollet (divers droite), ancien adjoint démissionnaire, avait, lui, récolté plus de 29% des suffrages. Maël Vala-Viaux (candidat sans étiquette) avait quant à lui comptabilisé 14,61% des votes. 

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