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«Difficile de faire plus ignoble» : la classe politique s’indigne face à la proposition de loi de LFI visant à abroger le délit d'apologie du terrorisme

La proposition de loi a été déposée à l'Assemblée le 19 novembre dernier. [Christophe ARCHAMBAULT / AFP]

La France insoumise (LFI) a déposé à l'Assemblée nationale le 19 novembre dernier une proposition de loi visant à abroger le délit d'apologie du terrorisme. Une annonce qui a provoqué un tollé de la classe politique.

Le Rassemblement national, la Droite républicaine, Renaissance... Presque toute la classe politique a fustigé la proposition de loi déposée par le député LFI du Nord Ugo Bernalicis, visant à supprimer le délit d'apologie du terrorisme créé par une loi de 2014.

Et pour cause, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a jugé cette proposition sur X comme «ignoble».

Même son de cloche pour la députée Ensemble des Hauts-de-Seine Prisca Thevenot, ancienne porte-parole du gouvernement, estimant que le chef de file des Insoumis et son groupe de députés «rappellent qu’ils sont un mouvement à l’idéologie anti-France»

«Une proposition de loi de la honte. Une infamie de plus des Insoumis», a de son côté blâmé le président du groupe UDR Éric Ciotti, ajoutant au tweet de Bruno Retailleau qu'il était «totalement d’accord mais pourquoi s’être allié avec les Insoumis pour empêcher la victoire de l’union des droites au second tour des Législatives ?».

«6 jours après les commémorations des terribles attentats islamistes du 13-Novembre qui ont coûté la vie à 130 Français, La France Insoumise dépose cette proposition de loi. Jean-Luc Mélenchon : jusqu’où iront vos élus dans l’abject ?», a quant à lui fustigé le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand (LR).

Autre élue ayant réagi, la députée RN de Gironde Edwige Diaz : «C’était donc bien vrai ! LFI vient de déposer une proposition de loi visant à "abroger le délit d'apologie du terrorisme du code pénal" ! Quelle est la suite ? La défiscalisation des dons au Hamas ? Ces personnes sont vraiment dangereuses !», a-t-elle commenté.

Selon Ugo Bernalicis, ce texte s’inscrit pourtant dans «une volonté de préserver la liberté d’expression et singulièrement le débat politique de toute intrusion des institutions répressives, qui ne peuvent en la matière se confondre avec la nécessaire lutte contre les actes de terrorisme». 

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