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Finistère : deux hommes retrouvés morts après un incendie à Douarnenez, les victimes pourraient avoir été tuées à coups de couteau

Selon les premiers éléments de l'enquête, un couteau avec des traces de sang et un briquet ont été découvert à l'extérieur du logement, sous la fenêtre d'une chambre de l'appartement. [AFP]

Deux hommes ont été retrouvés morts dans un incendie samedi dernier à Douarnenez (Finistère). La piste accidentelle a été écartée par les enquêteurs, l’une des victimes ayant été tuée à l'arme blanche.

Des nouvelles macabres concernant la mort de deux personnes à Douarnenez. Samedi 9 novembre, un appartement a été ravagés par les flammes dans le quartier de Tréboul, à Douarnenez (Finistère). Deux personnes y ont perdu la vie : un homme de 44 ans et un autre de 61 ans. Les gendarmes ont découvert les corps aux alentours 6h20, en repérant, lors d'une patrouille, des émanations de fumée en provenance d'un appartement HLM situé près du port.

Le quadragénaire a été découvert dans la rue au pied de l'immeuble, torse nu, pieds nus, portant un jean ensanglanté. Il est mort peu de temps après l'arrivée des secours. Quant au second, il a été découvert, lui, dans l'appartement «incendié et totalement détruit». Selon l'autopsie, la première victime a été victime de 16 coups portés avec une arme «de type couteau».

Un couteau avec des traces de sang retROUVÉ

D'après les premiers éléments de l'enquête, un couteau avec des traces de sang et un briquet ont été découvert à l'extérieur du logement, sur l'herbe, sous la fenêtre d'une chambre de l'appartement. L'arme retrouvée pourrait correspondre à «celle utilisée pour la première victime», indique le parquet.

Connu des services de gendarmerie pour trafic de stupéfiants, l'homme de 61 ans était quant à lui placé sous curatelle, selon la même, qui précise ce dernier était alité au quotidien dans un lit médicalisé et «ne pouvait se déplacer qu'avec difficulté».

«Il était connu comme étant susceptible d'accueillir habituellement des personnes désœuvrées, en recherche de produits stupéfiants, souvent alcoolisées, occasionnant de ce fait de nombreux troubles du voisinage», détaille le communiqué.

En raison de la qualification criminelle des faits, le parquet de Quimper s'est dessaisi «au bénéfice du pôle criminel du parquet de Brest aux fins d'ouverture d'une information judiciaire», selon la même source. Dix-neuf personnes ont dû être évacuées à la suite de l'incendie.

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