Lors de son point presse à l’Assemblée nationale, la France insoumise (LFI) en la personne de sa présidente de groupe, Mathilde Panot, a réclamé l’annulation du match de football France-Israël qui doit se tenir ce jeudi. La députée a également demandé l’annulation du gala «Israël for ever».
Une double demande. La présidente du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale a de nouveau réclamé ce mardi 12 novembre l’annulation du match de Ligue des nations France-Israël et l’interdiction du gala «Israël for ever», face «aux risques forts de troubles».
« La semaine dernière, la France a subi une humiliation avec l'arrestation de nos deux gendarmes à Jérusalem.
L'ambassadeur israélien en France est convoqué par le Quai d'Orsay. C'est une bonne chose mais largement insuffisant au vu d'une situation qui défie l'ensemble du… pic.twitter.com/861DzhV493— La France Insoumise #NFP à l'Assemblée (@FiAssemblee) November 12, 2024
«Pour ne pas envoyer un signal d’impunité total sur le territoire français, nous demandons depuis plusieurs jours et semaines que le gala organisé ce mercredi par «Israël For Ever» soit interdit, que Bezalel Smotrich (ministre israélien des Finances) ne soit pas bienvenue en France», a martelé l’insoumise lors du point presse de son groupe.
Ministre d’extrême droite au sein du gouvernement de Benjamin Netanyahou, l’invitation de Bezalel Smotrich a été largement décriée.
Dans une tribune publiée dans Le Monde, des personnalités de confession et de culture juive ont demandé que «ce suprémaciste et révisionniste ne soit pas accueilli en France». Une position qu’a saluée Mathilde Panot.
Début novembre, le député LFI Louis Boyard avait déjà demandé l’annulation de cette rencontre de Ligue des nations en signe de protestation «face à la politique du gouvernement israélien» et la guerre à Gaza.
Déjà saisi sur la question, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a déclaré qu'il n'interdirait pas le gala estimant «ne pas avoir de raison de le faire». De son côté, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a refusé d’annuler le match, arguant «une question de principe».