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«Elle tente de salir mon honneur en public» : Nekfeu répond aux accusations de viols et violences de son ex-femme

Nekfeu a également dénoncé un «chantage financier» de la part de son ex-compagne, qui aurait menacé «d'aller voir les médias». [MATTHIEU ALEXANDRE / AFP]

Le rappeur Nekfeu a publié ce lundi un communiqué dans lequel il dément fermement les accusations de violences formulées à son encontre par son ex-épouse la veille.

Accusé de viols et de violences conjugales dans un communiqué publié dimanche 3 novembre par son ex-compagne, Nekfeu, de son vrai nom Ken Samaras, a fermement rejeté ces allégations. Par le biais de son avocate Marie-Alix Canu-Bernard, connue notamment pour avoir défendu Kylian Mbappé en Suède, le rappeur a publié à son tour une déclaration ce lundi.

«J’ai appris ce matin que mon ex-épouse, par le biais de son avocate Florence Fekom, avait publié un communiqué entièrement mensonger et diffamant m’accusant de violences notamment sexuelles», a déclaré l'artiste dans sa réponse. 

Ces accusations, déjà «classées sans suite par la justice», s'inscriraient dans un contexte de divorce conflictuel centré sur la garde de leur fils de 3 ans. La mère de l'enfant aurait été interpellée la veille pour «disparition inquiétante» après avoir omis de le ramener à son père, qui en possède la garde légale depuis mars dernier. «Sous contrôle judiciaire depuis septembre» après plusieurs condamnations, son ex-épouse comparaîtra à nouveau en janvier 2025. 

Un chantage financier et médiatique

Nekfeu a également dénoncé un «chantage financier» de la part de son ex-compagne, qui aurait menacé «d'aller voir les médias», dont le rappeur s'est pourtant éloigné depuis cinq ans. «N'arrivant pas à parvenir à ses fins par la voie judiciaire, elle tente désormais en désespoir de cause de salir mon honneur en public. C'est pour celui de mon fils que je me sens obligé de me justifier à mon tour», a-t-il écrit. «J'avais déjà transmis à la Police tous les éléments prouvant mon innocence et les intentions malveillantes de mon ex-épouse, dont des échanges privés et des témoignages de sa propre famille confirmant mes propos», a poursuivi l'artiste. 

Le communiqué s'est conclu par un message de soutien aux victimes de violences, affirmant : «Je n'aurais jamais un jour pensé me retrouver dans cette situation humiliante et j'en suis d'autant plus attristé et dégoûté que je crois fermement qu'il faut redoubler d'efforts pour faire entendre la voix des femmes victimes de violences».

Des «violences psychologiques, sexuelles et physiques» pendant près de quatre ans

Les accusations contre l'artiste ont ainsi été initialement publiées dimanche 3 novembre par Me Florence Fekom, avocate de l'ex-femme de Nekfeu, via un communiqué sur X, avant que le compte ne soit suspendu par la plate-forme quelques dizaines de minutes plus tard. Elle y dénonçait des «violences psychologiques, sexuelles et physiques» pendant près de quatre ans, affirmant que sa cliente, «après des années vécues dans le silence et la peur», ne disposait plus d'autre choix que de partager cette affaire publiquement, en raison du «traitement judiciaire différencié dont elle pâtit depuis plusieurs mois».

L'ex-femme de Nekfeu, qui vivrait «un véritable enfer», est dans l'attente depuis plusieurs mois d'une convocation devant un commissariat «qui ne fera pas preuve d'iniquité à son encontre». 

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