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Budget 2025 : La France insoumise retire sa motion de rejet avant le début de l’examen du texte à l’Assemblée

Eric Coquerel a annoncé que LFI avait décidé de retirer sa motion de rejet, permettant le début de l'examen du projet de loi de finances. [REUTERS/Sarah Meyssonnier]

Le groupe de La France insoumise à l’Assemblée nationale a annoncé le retrait de la motion de rejet, qu’il voulait déposer avant l’examen du projet de loi de finances, fixant le budget pour l’année 2025.

Une volonté de ne pas bloquer. Alors que le débat sur le projet de loi de finances devait, d’abord, débuter par l’étude d’une motion de rejet, déposée par La France insoumise, le groupe présidé par Mathilde Panot a décidé de retirer cette dite motion.

Un retrait, annoncé par le député LFI Eric Coquerel, également président de la commission des Finances, qui permet de lancer officiellement les débats autour du budget 2025 dans l’Hémicycle.

Pour rappel, la motion de rejet préalable votée avant le début de la discussion en séance publique, permet aux députés de rejeter un texte avant même d'en débattre.

Un acte symbolique

Quelques heures avant le coup d’envoi des débats, Eric Coquerel avait confessé que cette motion de rejet avait «peu de chances de passer».

Le parlementaire avait ainsi reconnu qu’il s’agissait davantage d'un geste symbolique. Dans les faits, le rejet préalable du projet de budget aurait pour conséquence d'envoyer directement le projet de budget au Sénat, où le gouvernement dispose d'une majorité.

L'examen de la partie «recettes» du budget de l'État pour 2025, qui prévoit 60 milliards d'économies, a commencé ce lundi dans l'Hémicycle. Les débats s'annoncent très tendus, certaines mesures phares se heurtant à un mur des oppositions, voire de certains soutiens de Michel Barnier.

Les débats sont pour l'instant prévus jusqu'à samedi 26 octobre, avec un vote solennel mardi. Mais le rapporteur général du budget, le député LIOT Charles de Courson, s'est montré peu optimiste sur la possibilité de parvenir à un vote avant vendredi, compte tenu des quelque 3.500 amendements déposés.

Le spectre de l’utilisation de l’article 49.3, permettant de faire passer le texte sans vote, plane également au-dessus du Palais-Bourbon. Si le Premier ministre venait à utiliser cet outil, La France insoumise a fait savoir qu’elle déposerait immédiatement une motion de censure.

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