Un après l’attaque terroriste du Hamas en Israël, Emmanuel Macron a rencontré, ce lundi, les familles de deux otages franco-israéliens. Il leur assuré que la France mettait «tout en œuvre» pour leur libération et qu’elle continuerait à se «battre sans relâche» contre l’antisémitisme.
La France aux côtés des familles de victimes et d’otages. Il y a un an jour pour jour, le mouvement terroriste du Hamas déclenchait une attaque d’une violence sans précédent sur le territoire d’Israël, tuant plus de 1.150 Israéliens et étrangers et prenant en otages 251 civils et soldats.
Un an plus tard, un hommage a été rendu aux victimes du 7-Octobre. À cette occasion, le président de la République, Emmanuel Macron, s’est entretenu, ce lundi 7 octobre, avec des familles de deux otages franco-israéliens, Ohad Yahalomi et Ofer Kalderon, toujours entre les mains du mouvement terroriste du Hamas dans la bande de Gaza.
Au cours de cet entretien, le chef de l’État a assuré aux familles que la France mettait «tout en œuvre pour obtenir un cessez-le-feu et un accord permettant la libération d’Ohad Yahalomi et d’Ofer Kalderon en priorité, et qu’elle pressait toutes les parties d’avancer en ce sens sans plus tarder», a indiqué l’Élysée, dont les propos ont été rapportés par l'AFP.
887 actes antisémites recensés au premier semestre de 2024
Emmanuel Macron a également martelé que la France continuerait à «se battre sans relâche» contre l’antisémitisme, à l’heure où les agressions contre les personnes de confession juive ne font qu’augmenter.
En effet, dans le sillage de l'attaque du mouvement islamiste palestinien contre Israël, les actes antisémites ont bondi de 1.000% au dernier trimestre 2023. Depuis le début de l'année 2024, ils ont quasiment triplé, avec «887 faits» recensés au premier semestre, selon les derniers chiffres des autorités (par rapport à la même période, un an auparavant).
Le président de la République a également rencontré des familles de victimes résidant en France, dont la mère d’Orion Hernandez, un otage décédé, et des proches de Laurie Chouchana et Valentin Ghnassia, morts à la suite de l’attaque du 7 octobre 2023.
«Il a souligné que la France restera(it) aux côtés des familles de victimes et d’otages afin de leur apporter le soutien nécessaire dans cette terrible épreuve», a ajouté la présidence.