Chaque hiver, la tour Eiffel, monument emblématique parisien, subit des transformations que peu de visiteurs soupçonnent. Un phénomène naturel bien connu des scientifiques, qui s'explique par une loi physique résultant de la variation des températures.
La Dame de fer change de taille. La tour Eiffel, symbole incontournable de la capitale française, est sujette à des variations de taille au fil des saisons. Si la plupart des Parisiens et des touristes ignorent ces changements, la structure métallique de Gustave Eiffel se rétracte en hiver et s'élève de quelques centimètres cet été. Une transformation inhérente à la température de l'air.
En effet, tout au long de l'année, l'ouvrage subit les conséquences d’un phénomène physique appelé la dilatation thermique. En été, sous l'effet des fortes chaleurs, la ferraille qui compose l'édifice se dilate – comme tout métal - provoquant un léger allongement de quelques centimètres supplémentaires. Lorsque les températures chutent en hiver, c’est l’effet inverse qui se produit. Avec le froid, le monument se contracte naturellement, entraînant une diminution de la taille de la tour.
Ces mouvements, en réponse aux variations de températures, sont toutefois subtils et imperceptibles pour les visiteurs.
Une stabilité toujours assurée
«Les vents violents, quant à eux, auront tendance faire vaciller [la tour] ou vibrer quelque peu», mais sans danger aucun pour sa structure, précise le site de l’édifice. Loin de constituer une menace, ces changements prouvent ainsi, au contraire, l’adaptabilité et la robustesse de la tour de 324 mètres de haut.
Des capteurs ont d'ailleurs été installés sur le monument pour surveiller en temps réel ces minuscules variations.
Construite en 1889 pour l’Exposition Universelle, elle continue de démontrer une stabilité à toute épreuve.