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Remis en liberté pour des raisons médicales, un Tunisien sous OQTF suspecté d'enlèvement, séquestration et viol

Après sa sortie de prison en juillet dernier, l'homme avait été placé au Centre de rétention administrative de Nîmes. [BERTRAND GUAY / AFP]

Selon une information CNEWS, Amouna.B, un Tunisien de 19 ans sous OQTF, a été écroué au centre pénitentiaire de Nantes le 26 août 2024. Il est suspecté d'enlèvement, séquestration et viol. Précédemment placé en centre de rétention administrative, il avait été libéré pour des raisons médicales.

Une affaire qui présente des similitudes avec la mort de Philippine qui a bouleversé la France. Amouna.B, un Tunisien de 19 ans sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), est soupçonné d'enlèvement, séquestration et viol. Il est actuellement incarcéré à Nantes dans le cadre de cette affaire.

Le 23 novembre 2023, le tribunal de Toulouse l'avait condamné à quatorze mois de prison pour des faits d'offre, cession de stupéfiants. Il avait alors écopé d'une interdiction de territoire pendant cinq ans. 

Après sa sortie de prison le 22 juillet 2024, l'homme avait été placé en CRA (Centre de rétention administrative). Le juge des libertés et de la détention avait ensuite autorisé sa remise en liberté pour motif d'ordre médical (il devait subir une opération chirurgicale suite à une rupture d'un ligament croisé), sans délivrer d'assignation à résidence. 

Le juge n'a pas délivré d'assignation à résidence

Une information qui fait en partie écho au meurtre de Philippine, jeune fille de 19 ans, qui a suscité une immense vague d'émotions à travers toute la France.

Le corps de cette jeune fille de 19 ans a été retrouvé enterré dans le bois de Boulogne samedi 21 septembre. Le suspect interpellé est un homme de 22 ans, de nationalité marocaine.

Il avait déjà été condamné pour viol en 2021 et faisait également l’objet d’une OQTF. Placé dans un CRA, il avait ensuite été placé sous assignation à résidence mais n'avait jamais rejoint le lieu convenu. 

La remise en liberté de personnes sous OQTF agite le débat en France depuis de nombreux mois. Selon un sondage CNEWS, 78% des Français sont favorables à l'emprisonnement systématique et sans limite de temps des individus sous OQTF, avant leur expulsion.

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